dimanche 24 juin 2012

Borderline

Je, tu, il, elle, nous aimons attiser la flamme. Tantôt pyromane tantôt pompier.
Coincé dans la dualité, à la bordure de la ligne.
Aimant se sentir au tant en danger que dangereux.
S'alignant sur des principes Taoïstes sans en connaître ni le fond ni la forme.
A chacun sa bordure, l'un alignant les complexes noctambules de criminalité contre lui-même, hurlant sa non confiance dans un qui m'aime ne me suit pas.  Ou dans un "si je ne t'aime pas je te suivrai".
L'autre semblant être la sagesse hebdomadaire, touchant la ligne du "c'est possible", caressant la profondeur des âmes par sa beauté primaire tout en leur exprimant, l'objectif de réconciliation personnel et pulsionnel abouti, arrivé au paroxysme de la séduction introspective, l'impossibilité de possession partagé.
S'invitant alors à retrouver un nouveau domicile (être) pour re-flatter ses complexes d'infériorité de soi par rapport à soi.
Aux milieux, se trouve l'être animé par sa propre voix, écoutant les prières intérieures comme étant parole divine, revisitant Nietzsche et ses principes de non connaissance de l'être divin comme étant la raison psychosomatique de la croyance inversé.
Misant sur la beauté de l'âme et de sa nature spirituelle.
Comme si la croyance relevait de la non croyance.
Nous possédons l'irréelle et dangereuse force de convaincre, l'autre mais aussi soi, par des mécanismes ambigus à nous même.
Sans aucune intention de solutionner l'incompréhension des réalités communes et individuelles, idéalisant une ordonnance pour la destruction de certains actes compulsifs.
Juste qu'en insistant, pourrions-nous peut-être nous observer dans un seul et même écho.
Ne renvoyant pas à l'autre à nouveau mes actes qui déterminent le couperet intérieur, tout en lui demandant de bien croire au contrôle pragmatique, et d'appuyer la connaissance de sa ligne et de ses bordures.









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